Gal Kirn est Open Topic Fellow à l’Université technique de Dresde (études slaves et culturelles). Dans le passé, il a travaillé, entre autres, à Institute for Cultural Inquiry (« Parallax View of Memory Politics in the Post-Yugoslav Context »), à l’Université Humboldt de Berlin (« On the early Soviet Avant-Garde »), où il avait reçu une bourse postdoctorale de la Fondation Alexander-von-Humboldt, et à Stuttgart, où il avait reçu une bourse à l’Akademie Schloss Solitude pour le projet « Thinking the Monument to Sub/Urban Riots » (avec Niloufar Tajeri). Actuellement, il est en train de terminer son manuscrit sur The Partisan Counter Archive. Originaire de Slovénie, il a commencé ses études à Ljubljana, où il a obtenu en 2005 son diplôme en Théorie Politique (faculté des sciences sociales). Kirn a ensuite poursuivi ses études à l’Université de Nova Gorica, où il a reçu en 2012 la mention « summa cum laude » pour sa thèse « Conceptualising Politics and Reproduction in the Work of Louis Althusser : Le cas de la Yougoslavie socialiste »
Ses intérêts de recherche comprennent la théorie (post)marxiste, la critique de l’idéologie et de la politique de l’esthétique, comme aussi la théorie du cinéma et des études de la mémoire. Dans ses travaux les plus récents, il s’est concentré sur la politique et la culture de la mémoire partisane dans le contexte (post-)yougoslave, paramètres qui sont également visibles dans son projet actuel « Apparatus of Cinema-Train in the early Soviet Context ».
Publications
Livres et volumes édités
À paraitre en 2019: Partisan Ruptures: Self-Management, Market Reform and the Spectre of Socialist Yugoslavia, Pluto Press: London.
2017: Beyond Neoliberalism? Social Analysis after 1989, édité avec Marian Burchardt, Palgrave Macmillan: London.
2016: Yugoslav Partisan Art, édité avec Jernej Habjan, Slavica tergestina – European Slavic Studies Journal, Volume 17.
2015: Partizanski prelomi in protislovja tržnega socializma v Jugoslaviji [Partisan Ruptures and Contradictions of Market Socialism in Yugoslavia], Sophia: Ljubljana.
2013: Encountering Althusser, édité avec Sara Farris, Katja Diefenbach et Peter Thomas, Bloomsbury: New York.
2012 a: Conceptualisation of Politics and Reproduction in the Work of Louis Althusser, thèse doctorale, University of Nova Gorica: Nova Gorica.
2012 b: Surfing the Black Wave. Transgressive Moments in Yugoslav Cinema. Édité avec Dubravka Sekulic et Žiga Testen, Jan van Eyck Academy: Maastricht.
Articles
2018: « Le réveil de Lazare : Figures oubliées – Masses et excédents? dans Stasis Journal. Saint-Pétersbourg
2017: « Eisenstein, Vertov, Medvedkin: revolutionary cinefication and communist subjectivity », dans Kinokultura, vol. 58: http://www.kinokultura.com/2017/58-kirn.shtml
2016: “From Critique of Groys’ Reading to Return of the Avant-garde” dans Aleksandra Sekulic, Branko Dimitrijevic (eds.) En- Garde, 20/21, HBS: Belgrade, pp. 21-41.
2015: “Between Socialist Modernisation and Cinematic Modernism: The Revolutionary Aesthetics of Alexander Medvedkin’s Cinema-Train”, in Ewa Mazierska, Lars Kristensen (eds.), Marxism and Film Activism, New York: Berghahn Books, pp. 29–57.
2014a: “Die politische Ästhetik des Neuen jugoslawischen Films“, dans Christine Gölz, Alfrun Kliems (eds.), Spielplätze der Verweigerung. Gegenkulturen im östlichen Europa nach 1956, Boehlau: Köln–Weimar–Wien, pp. 84-106.
2014b: “Memorial Multistability on Partisan Struggle: From post-Yugoslav Nationalist Reconciliation Back to Partisan Poetry”, dans Christoph Holzhey (Ed.) Multistable Figures: On the Critical Potential of Ir/Reversible Aspect Seeing, Turia+Kant: Berlin/Wien, pp.163-191.
2014c: “A Few Notes on the History of Social Ownership in the Spheres of Culture and Film in Socialist Yugoslavia from the 1960s to the 1970s” dans Etnološka tribina 44.37, pp. 109-123.
© photo: Claudia Peppel.