Le livre Vicente Aguilera Cerni de Lydia Frasquet Bellver revient sur l’oeuvre essentielle d’Aguilera Cerni, qui a pratiqué la critique d’art et a soutenu l’art engagé de son époque avec fermeté, dans des circonstances bien particulières. Cette publication se veut une première approche de l’héritage culturel et militant de l’un des critiques d’art et historiens espagnols du XXe siècleles plus connus internationalement. De fait, il s’agit de la première vision monographique de la carrière professionnelle d’Aguilera Cerni, alors que sa figure est toujours présente dans les études portant sur l’histoire de l’art dans l’Espagne de Franco. La recherche a tenté de saisir toutes les facettes de son activité, tout au long de sa vie : il a non seulement accompli un travail important en tant qu’activiste culturel (Groupe Parpalló) mais aussi à l’origine de plateformes de réflexion et d’échange intellectuel (Arte Vivo, Suma y Sigue del arte contemporáneo et Cimal). De même, le texte contextualise son militantisme artistique et politique dans le cadre historique, artistique et social de la seconde moitié du XXe siècle.
Lydia Frasquet Bellver est docteure en histoire de l’art de l’université de Valence; sa thèse de doctorat portait sur la figure de Vicente Aguilera Cerni. Ses recherches sont centrées sur l’histoire de l’art contemporain espagnol, en particulier l’art social et engagé, ainsi que sur sa relation avec la critique.
Elle a publié dans la revue Archivo Español de Arte. Elle a contribué à Antes del arte, cincuenta años después (Fundació General de la Universitat de València, 2019) et à la biographie Jesús Martínez Guerricabeitia : coleccionista y mecenas (Universitat de València i Biblioteca Valenciana, 2013). Elle a publié « Visualiser la critique engagée en Espagne : le cas de Vicente Aguilera Cerni » dans le cadre du projet Modernité(s) décentralisée(s). Art, politique et contre-culture dans l’axe transatlantique pendant la guerre froide.
Depuis 1999, elle travaille comme technicienne supérieure au sein de la collection Martínez Guerricabeitia de la Fondation générale de l’Université de Valence.
Image: XI Convegno, 1962. Vicente Aguilera junto con Boris Vizintin, Director del Museo de Rijeka (Yugoslavia), CIDA Vilafamés
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