Unspoken Identities

‘Unspoken Identities’ (15.02.2023 – 31.03.2023, Ana Mas Projects), sous le commissariat d’Abdiel D. Segarra, répond à l’intérêt d’engager des dialogues qui peuvent aider à construire une nouvelle perspective sur l’art issu des Caraïbes et de ses diasporas. ‘Unspoken Identities’ est peut-être le premier projet curatorial dédié à cette question présenté par une galerie en Europe.

Mille bêtes rugissantes. Des dispositifs d’exposition pour une modernité critique

L’exposition Mille bêtes rugissantes. Des dispositifs d’exposition pour une modernité critique aborde trois domaines où ces croisements peuvent être observés. Il présente tout d’abord des artistes qui remettent en question l’association entre l’art dit « primitif » et l’avant-garde, une union intéressée qui a contribué à élargir le goût d’une bourgeoisie désireuse de paraître moderne.

Miguel Trillo. Double Exposition

Présentée au CA2M Centro de Arte Dos de Mayo de la Comunidad de Madrid, l’exposition Miguel Trillo. Double exposition, dont le commissaire est Juan Albarrán, propose une reconstitution des deux premières expositions personnelles de Miguel Trillo (Jimena de la Frontera, Cadix, 1953) : PopPurri. Dos años de música pop en Madrid dans la galerie Ovidio en 1982 et Fotocopias. Madrid-London à la galerie Amadís en 1983. L’exposition reconstruit les deux espaces d’exposition tels qu’ils étaient à l’époque.

María Ruido. L’œil impératif

L’œil impératif analyse les mécanismes politiques, économiques et représentationnels par lesquels l’empreinte du colonialisme et du néocolonialisme se perpétue dans les anciens protectorats franco-espagnols d’Afrique du Nord à travers les politiques migratoires, le mercantilisme, la mondialisation et l’impérialisme culturel, esthétique et social.

Souveraineté(s) visuelle(s) : Table ronde au Centro de Arte Santa Mónica

Dans le cadre de l’exposition L’oeil impératif de l’artiste María Ruido, cette table ronde propose une réflexion transversale sur le rôle que le régime visuel acquiert au sein des processus coloniaux et néo-coloniaux, compris non pas exclusivement sur la base de l’exploitation économique ou de l’interventionnisme politique, mais comme une hiérarchie de la pensée ou une hégémonie épistémologique.